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Ecrits

Penser, douter, réfléchir, écrire...

Notre vie passe par de multiples étapes. Certaines sont gaies, d'autres le sont moins. Dans chacun de ces passages, il nous arrive de douter, de nous poser des questions, ou encore de réagir face à certaines situations, ou encore vouloir nous exprimer d'une façon ou d'une autre.Ecrire est l'une de ces manières de s'exprimer, ou d'exprimer ce que l'on ressent tout comme exprimer des espoirs, des doutes...

Voici donc quelques uns de mes écrits, qui ne respectent pas forcément des règles littéraires et qui restent donc dans une gamme de vocabulaire et de style d'écriture accessible à tous.

 

Formule Magique

T'aimer sans te soumettre
T'apprivoiser sans t'enfermer
Te connaître sans te figer
Te trouver sans me cacher
Te rejoindre sans te menacer
T'accueillir sans te retenir
Te demander sans t'obliger
Te donner sans me vider
Te refuser sans me blesser
Te quitter sans t'oublier
Te remplir sans te combler
T'être fidèle sans me tromper
Te sourire et m'attendrir
Te découvrir et m'étonner

 Auteur inconnu.

Abandon

Toi qui as tant d'amour à donner
Toi qui as tant d'amour à recevoir
Moi qui veux tout te donner
Moi qui ai besoin de recevoir
Tu m'abandonnes
Laissant place au désespoir
Laissant place au cauchemar
Toi pour qui j'ai tant d'amour
Toi qui dans ma vie comptes tellement
Toi qui disait m'aimer
Toi qui disait me désirer
Tu m'abandonnes
Laissant place au désespoir
Laissant place au cauchemar
Mon cœur crie sa douleur
Mon cauchemar revit
Ma vie veut s'arrêter
Pour t'aimer dans l'au delà
jfb 10-2002

Abysses Océanes

Explorant les abysses de l'océan
Contemplant la flore exotique
Observant la faune féérique
Tu vois paraître un jet de lumière
Faisceau perçant l'obscurité
Te faisant découvrir mille secrets cachés
Ouvrant ton cœur à la vie
Te rendant l'espoir pour lequel tu pries
Rendant la vie à tes oreilles
Pour que tu rejoignes tes pareils

JFB 09-1995

Adieu à la vie

De la pureté du cœur
Naît le bonheur
De la bêtise naît la méprise
La sincérité apporte l'amitié
Ayez du respect
Vous n'aurez pas de regrets
Si vous êtes convivial
Je ne serai pas un rival
Ma vie n'été que solitude
Ma mort sera plénitude
J'ai voulu beaucoup donner
Apparemment, je ne pouvais rien mériter
Plus rien n'a de sens
Pour cela sera versé mon sang
De la solitude et le bas goût
J'en ai du dégoût
De la vie je n'ai plus rien à espérer
J'ai envie d'arrêter de respirer
Et c'est dans le cafard que je prépare mon départ
Dans la douleur de mon cœur, il n'y a pas de peur
Dans la paix de la forêt, le furet se repaît
Le poète est mort sans remords
Il se sent las et attend que sonne le glas
Il prépare son départ et restera à part.

JFB 07 '95

Aimer

Aimer est un sentiment qui vient du cœur
Aimer vraiment est être soi-même
Aimer est une douleur intérieure
Aimer peux mettre hors de soi-même
Aimer cela se mérite
Aimer implique un don de soi
Etre respecté cela se mérite
Etre respecté ne vient pas de soi
Sois toi-même
Tu auras le respect du cœur de ceux qui t’aiment

JFB 04/96

Amie lointaine

Regard vif, éveillé
Oreilles tendues pour écouter
Doigts agiles sous un berceau de musique
Les joies et les tristesses cachés derrière les mimiques
Petit cœur prisonnier
car il ne veut pas être blessé
Vivacité d'un esprit furtif
Qui est donc cet être captif ?
Doué de si grandes capacités
Devinant les choses sans être étonné
Sentiments mus par la sensibilité
Gravissant avec peine la montagne de la vie
Cherchant cet ami pour qu'il lui sourie
Et ainsi se sentir remplie de bonheur
Celui qui lui fera oublier les peurs
Cheminement sur une longue route
Le destin ne mettant pas en déroute
Toi l'amie lointaine
qui ne doit pas être en peine
Car ton existence est bien réelle.

jfb 11/2000

Amour et Solitude

Amour profond me plongeant dans la solitude
M'isolant du monde, protection du secret
Secret de mes sentiments
Secret des valeurs inconnues
Rêve ou idéalité, ou les deux
Tant de ressources en sommeil
Extinction à petit feu
Seule une petite étincelle
Une toute petite étincelle
Pour raviver le feu intérieur
D'un cœur bouillant de désirs
D'un cœur avide de donner
D'un cœur avide de recevoir
Etincelle lointaine
Peut-être parmi les milliers d'étoiles
Voyage dans l'éther de l'univers
Perception de tant de choses
Tri difficile, fastidieux
Pouvoir reconnaître cette étoile
Qui sera l'étincelle du bonheur
Départ d'une véritable vie
Oubli d'un désastre passé
Energie retrouvée
Potentiel activé
Réaliser l'impossible
Etre soi pour l'autre
Partage, fusion, réalisation de soi
But de tout être
Seul face à moi-même
Seul face à mes sentiments
Seul face à mes questions
Seul face à ma peur
Seul dans ma solitude
Seul au milieu des autres
Corps entouré
Esprit isolé
Mur qui se dresse, fragile
Réel dans l'irréel
Pensée confuses, conflictuelles
Tonnerre silencieux
Secousses insensibles
Entrailles douloureuses
Les membres convulsent
Energie déployée et retenue
Goutte à goutte d'un vase débordant
Expression du mal, de la tristesse
De ce qui se voudrait bonheur
Reflet d'un état d'âme
Les paroles viennent à manquer
Marquant un silence lourd
Lourd de ce que je porte
Force immense venant de nulle part
Force du destin
Force d'accepter ce destin
Ne pas le forcer, croire en mon espoir
Croire en mon destin
Croire en mon amour
Continuer à aimer en silence, protéger mon secret d'amour
Cet amour pour Elle qui ne s'éteindra jamais.

JFB 10'97

Amour

Atoi mon amour
A toi la femme de ma vie qui est si loin
Je t'envoie mon amie
La nature porter le message de mon amour...

Le vent, pour caresser ton visage,
L'oiseau, pour te chanter l'amour que j'ai pour toi,
Le soleil, pour te montrer comme j'ai envie de toi,
La pluie, pour te montrer comme j'ai soif de toi,
Les étoiles, pour te montrer comme mes yeux brillent d'amour pour toi,
La lune, pour te montrer que tu es toujours présent en moi

Et enfin,
Je t'envoie des millions de baisers dans le ciel pour te montrer que mon amour est éternel...

Je t'aime Amour

Apercevoir

Lorsque je t’ai aperçue pour la première fois
Je voulais me blottir dans tes bras
Car ton sourire charmeur
Me fend le coeur
J’aimerais recevoir un baiser
Pour ne plus l’oublier
J’ai un chagrin d’amour
Viens le résoudre
Je souffre tant
Et pourtant tu ne veux pas comprendre
Je souhaiterais te revoir un jour
Pour te prouver mon amour
Mais je me fais des idées
Car tout est terminé
Cela me blesse énormément
Cependant je dois me reprendre
Pour oublier mon chagrin
grâce à celle qui sera ma prochaine amie

Jfb 05-99

La chaumière

Perdue au milieu de la campagne
Champs travaillés rappelant la vie
Nuages présents, nourriture de la terre
Un chemin est tracé
Menant vers la chaumière
Couverte de son toit épais
La protection du foyer
Clôture de verdure protégeant de l'intrus
Porte du cœur ouverte
Pour elle qui est sur un chemin difficile
La menant vers celui qui l'aime
Qui attend en sa demeure
Seul avec pour contemplation
Les arbres bruissant dans le vent
Le ciel bleu lointain, océan du bonheur
Chaleur de cœur chassant les nuages
Place pour l'enfant du désir
Place pour l'enfant déjà né
Destin de la vie tracé
Ne pas le contrer est l'accès du bonheur.

JFB 11'97

Chevaux sauvages

Chevaux galopant dans le vent
Expression de leur force
Expression de leur liberté
Soleil se couchant sur la plaine
Nature sauvage
Sabots faisant éclater la roche tendre
La terre ferme faisant retentir un bruit sourd
Amorti par l'herbe tendre
Crinière au vent
Splendeur des éclats du jour tombant
Reflets infinis que nul peintre ne peut rendre
Regards hagards
Ils prennent des directions différentes
Suivant le guide invisible de la vie
Instinct de leur destin
Adopté en toute liberté
Force de survivre
Echapper à tous les dangers
Noblesse de l'âme ne souffrant d'aucun blâme
Fierté retrouvée dans la liberté

JFB 11-1997

Ciel obscur

Nuages qui assombrissent le cœur
Tempête qui se lève
Secouant sans pareil le profond intérieur
Ne laissant aucune place au rêve.
Peine qui secoue
Alors que la lumière brille
Paroles trainées dans la boue
L'horizon se maquille
Tant de mots qui se cachent
Tant de vérités masquées
Naturel empreint d'une tache
Les différences sont marquées
Pouvoir de communiquer
Silence pesant
Mur immense à briser
La prison du pensant.

JFB 05/2000

Cri d'amour

Ciel étoilé brillant de ses mille feux
Sur notre sommeil tu veilles
Tu nous conduis dans nos rêves
Soleil qui nous inonde de tes rayons
Tu nous réchauffes le cœur
Mais l'être aimé, où reste-t-il?
Toi qui peux apporter le bonheur
Toi qui apportes la tristesse
Je te sens mais ne te vois pas
Pour toi mon cœur vibre
Il vibre à faire tressaillir mes entrailles
Il me rappelle ton existence
Et mon âme en peine me dit que tu es là
Pourquoi ne veux-tu pas te montrer
Pourquoi refermer cette porte dont tu es la clé
Le ciel nous observe de ses mille yeux
Contenant ses larmes, il n'est pas heureux
La pression monte, l'orage se prépare
Un poids de plus en plus difficile à porter
Océan de tendresse retenue
Ne demandant qu'à nous inonder de bonheur
Trésor caché en toi que tu as englouti
Jusqu'où me faudra-t-il monter
Pour que tu entendes ce cri d'amour
Que je te lance à corps perdus.

JFB 1996

Dame Lune

Dame lune
Toi si loin dans l'immensité des cieux
Tu nous reflètes la lumière qui nous rassure
Parmi les milliers d'étoiles tu veilles
Firmament brillant et scintillant
Tu vois deux être unis en un seul cœur
Deux êtres qui s'aiment
Deux êtres qui souffrent

Dame Lune
Tu es là pour les rassurer
Ces étoiles sont autant de soleils
Dont tu peux refléter la lumière
Et mettre de la chaleur dans les cœurs
Cœurs de deux êtres qui veulent se rapprocher
Franchir les barrières
Au travers de l'immensité

Dame Lune
Protège cet amour
Que les étoiles donnent force
Force d'attraction
Qui unira ces deux êtres qui s'aiment
Leur donner la liberté
De ne former qu'un
Un mot qui s'appelle Amour

JFB 09-2002

Décadence

Monde civilisé plongé dans le marasme
Monde qui signe sa décadence
Communication absente
Ignorance de l'autre croissante
Nature blessée, bafouée
Tandis que le règne animal survit
Valeurs humaines qui se perdent
Laissant place au profit
Laissant place au non-respect
Isolement croissant
Pour laisser place au mensonge
Etres cachés tels des animaux traqués
Ne voulant plus assumer la vie
Refusant la nature des choses
Se cachant derrière de fausses idées
Décadence croissante
Amenant haine et violence
Pour ne pas comprendre l'erreur
Mais la perpétuer
Esprits devenus aigris
Quel est le vrai monde sauvage ?
Pas celui de l'animal
Mais bien celui de l'homme
Qui s'en va vers des meurtrissures
Il se blesse par le refus
N'acceptant plus l'autre
Réfugié dans de fausses croyances
Oubliant ce qu'est de vivre
Et la raison profonde et naturelle de vivre
L'être humain a inventé sa destruction
En oubliant la vie, la nature
Pour laisser place au savoir de la matière
S'inventant le moyen de ne plus exister
Sa fin se fait proche
Car la nature vaincra.

JFB 05/2000

Désespoir

Mon cœur avait tout à donner
Mon cœur tu as détruit
Tout ce que je pouvais donner
Tout tu as volé et changé
L'homme que je suis
Totalement tu as détruit
A tout jamais mon cœur est fermé
Plus jamais il ne pourra donner
Mensonge et trahison, tromperie
Tu n'étais que comédie
Alors que j'étais vrai
Je donnais tout ce que je pouvais
Mon cri de douleur retenti
Tel le loup hurlant dans la nuit
Tu as provoqué ce cri
Tu n'as montré que mépris
Mon respect tu avais
Mais tout tu volais
Mensonge est ton nom
Comédie est ton nom
Destruction tu connais
Tout tu savais
Tout tu as détruit
L'amour tu as détruit
Mon désespoir sera éternel
Je resterai seul éternel
Ma vie se fini
Pour moi tout est fini.

jfb 04-2003

Dis moi

Toi qui vois tout, qui entends tout, dis moi
Toi qui peux tout, dis moi
Toi qui veilles jour et nuit sur nous, dis moi
Toi qui as souffert pour nous, dis moi
J'ai appris à voir, à entendre, écouter
Je ne peux grand chose, on me le refuse
Je veille sur ceux que j'aime, personne ne veille sur moi
J'ai beaucoup souffert, pas assez semble t-il
Dis moi pourquoi
Cette envie de crier
Cette haine qui envahit les cœurs
Cette colère qui gronde à chaque coin du monde
Cette envie de toujours vouloir le pouvoir
Cette envie d'être par dessus tout ?
Pourquoi me fais tu crier
Je ne veux pas crier et ne crie pas
Je n'ai pas de haine, j'ai de l'amour pour toi que j'aime
Ma colère est contre ceux qui touchent notre amour
Je ne veux pas de pouvoir, je suis ton égal
Tu veux me diriger, je n'en ai pas envie, je suis avec toi, égal
Est ce de l'égoïsme ?
Est ce d'une certaine manière des cris de douleur ?
Est ce du dégoût ?
Est ce un manque d'amour ?
Est ce un manque de sécurité ?
Toi qui sais tout, dis-moi
Je n'ai pas ton égoïsme, tu es toujours passée avant tout
Oui, c'est mon cri de douleur, cri que tu n'entends pas
Je n'ai pas de dégoût, je ne supporte pas l'hypocrisie
Oui je manque d'amour, je ne l'ai jamais eu sauf de toi et tu me prives
Oui, tu ne me donnes aucune sécurité, tu me mets dans les doutes
Je ne sais pas tout, je sais juste que je t'aime
Car moi je ne sais pas
As-tu voulu savoir, as-tu écouté, as-tu mis ton orgueil de côté
As-tu sacrifié ton temps, tes nuits, tes amis ?
As-tu été présente quand j'en avais besoin ?
As-tu tenu toutes les promesses faites ?
M'as-tu laissé être près de toi ?
As-tu fait ce qui nous permettait d'être ensemble ?
M'as-tu répondu à tous mes doutes, rassuré ?
M'as-tu donné confiance en toi ?
M'as-tu laissé recevoir ton amour ?
As-tu su recevoir mon amour ?
M'as-tu seulement aimé ?
Les réponses tu les connais, je ne sais rien.
Je sais juste que je t'aime
Que je veux te protéger, ton bonheur
Et ton bonheur sera le mien
Pour une fois, écoutes mon cri.

jfb 10-2002

Don de soi

Un jour nos regards se sont rencontrés
Un jour nos cœurs se sont parlé
Ce jour durera une éternité
Plus jamais tu ne pourras t'en aller
A tout jamais mon cœur t'appartient
A tout jamais mes sentiments sont tiens
Que ce soit ici bas ou là haut
Toujours sur toi je veillerai
Que les jours soient tristes ou beaux
Toujours je t'aimerai
Nos deux vies sont mêlées
Plus rien ne pourra les séparer
C'est la preuve de mon amour
Je suis à toi pour toujours.

JFB 04/96

Douceur

Un mot, une douceur, une caresse
Un frisson te parcoure, un courant circule
Réveillant ton corps, te faisant sentir son existence
Tes pensées s'abandonnent, laissant place au vide
Un long voyage commence
Un rêve imaginé devenant réalité
Où s'arrêter, jusqu'où aller
La conscience t'abandonne, le désir prend sa place
Une brise légère, bienfaitrice
Un bref instant, un long moment
Une réalité présente, ton cœur bat, tu es toi
Image de la vie, celle que l'on ne peut concevoir
Un destin tracé, pulsion que tu ne peux contrôler
Les secondes s'égrènent, le réel refait surface
Cœur apaisé, tu rejoins le quotidien.

JFB 1998

Enfer

La lumière était apparue
Tu as fait naître un voile sombre
De tes yeux qui brillaient
Coulent maintenant des larmes rougissantes
Le rouge du sang, de ton enfer
Celui dont tu ouvres les portes
Rejet d'un bonheur possible
Abandon du bien
Ton enfer, ce mal qui t'habite
Vers lequel tu te tournes
Délaissant ceux qui t'aiment
Etau qui se resserre sur ta tête
Dont tu rapproches les mors
Explosant le mal et la douleur
Refusant la main qui te libère
Tu vivras l'enfer dans lequel tu t'isoles
Emprisonnant ta vie dans le feu
Dont tu ne veux sortir
La nature te maintiens en vie
Pour te faire sentir le mal que tu répands
Te demandant d'aller vers le bien
Vers ce qui est beau
Ouvres les yeux, écoute.

JFB 1999

Fleur

As-tu déjà observé ce qui se passe autour de toi?
As-tu déjà observé la nature?
As-tu déjà observé l'être animal?
As-tu déjà observé l'être humain?
Les as-tu déjà comparés?
Tout est source de vie
Tout est source de réflexion
Tout est source de confrontations
Regarde, regarde, observe, compare, admire
Regarde, observe une fleur, rien qu'une fleur
Cet être si fragile, cet être si solide aussi
Observe cette créature pendant la journée
Observe cette créature pendant la nuit
Le matin, sous la rosée, sous la brise
Elle se redresse, s'étire, elle rejoint la lumière
Elle s'offre au petit matin, et s'ouvre doucement
Elle s'ouvre petit à petit, à son propre rythme
Elle nous propose ses couleurs, elle rayonne de lumière
Et de minutes en minutes, elle resplendit
Elle s'ouvre à tout ce qui l'entoure
Elle se prête à la nature par ses formes
Elle se prête au monde animal par sa nourriture
Elle se prête aux être humains par sa beauté
Elle est pleine de vie, elle porte la vie
Elle se répand sous le vent qui emporte sa semence
Et le soir elle se referme doucement
Elle se replie, elle oublie, elle dort
Elle protège ses couleurs, la vie qu'elle renferme
Mais elle vit toujours
Puis un beau jour elle s'éteint
Elle s'éteint en ayant donné tout ce qu'elle pouvait
Elle est arrivée au bout du long chemin
Mais une autre fleur naît, une autre vie naît
Et tout recommence
As-tu déjà observé tout cela?
C'est la vie, un mouvement perpétuel
Rien ne s'arrête, rien ne se prévoit
Tout est cycle, tout est nouveau chaque jour
Tout est harmonie, tout est rayonnement
Tout est beauté, splendeur
Mais le vois-tu, l'observes-tu
Cela en vaut pourtant la peine
Tout ce qui t'entoure est richesse
Tout ce qui t'entoure permet d'oublier
Mais il faut le remarquer, l'admirer
Tu te dois de le voir.
JFB 1996

Foule immense

Au milieu de la foule immense
Un être se trouve seul et pense
Il rêve de son foyer
Son regard se fixe sur un noyer
Fruit tendre à la carapace dure
Lui rappelant la mal qu'il endure
Cet amour si loin mais présent
Force que lui donne ses sentiments
Ses larmes inondant son visage
Elle lui apparaît en image
Ses yeux dans ses yeux
Il entend ses aveux
Il lance son cri d'amour
Pour qu'elle lui revienne pour toujours
Elle entend ce cri
Elle sait qu'il n'est jamais parti
Pourra-t'elle vaincre sa peur
Et ainsi réaliser leur bonheur
Force de l'amour
Qui peux les rendre heureux pour toujours.

JFB 11'97

Grandir

Horizon lointain
Jours sans lendemain
Yeux scrutant l'océan
Ils ne voient que le néant
Un lourd secret pèse
Inconnue, toi qui te caches
Libères toi de tes attaches
Reflux d'un lourd passé
Anéanti par un passionné
La douleur s'apaise
Un nouveau printemps se montre
Ton destin ne peux rien contre
Force de l'âme
Tu ne souffriras d'aucun blâme
Fin d'un malaise

jfb 03/2000

Guide de vie

Ton cœur est ton guide
Sa flamme est ta lumière
Ta vie est ta route
Une route pleine d'embûches
Ouvres les portes de ton cœur
Afin que ta route soit éclairée
Afin que ton corps ait chaud
Afin que tu ne trébuches plus
Alors ton guide te conduira vers le bonheur
Celui que tu mérites
Celui qui sera le tien.

JFB Janvier 1997

Hiver

Saison d'automne relevant ses couleurs variées
Apportant la pluie et le vent
afin de débarrasser la nature de son manteau d'été
Masse des océans s'élevant vers les cieux
pour y préparer le tapis blanc d'un hiver rigoureux
Neige tombant majestueusement
purifiant et nettoyant une atmosphère poussiéreuse
déposant ses flocons pour préparer une nature nouvelle
Tapis onctueux crissant sous les pas du promeneur
laissant place au silence sous le glissement des patins
offrant de nouveaux paysages aux yeux
anéantissant les couleurs pour laisser place à l'immaculé
épousant les formes multiples et complexes
cédant la place aux rêves et à l'imaginaire
Couverture préservant la chaleur du foyer
cachant de nombreux secrets
rapprochant les êtres pour préparer le printemps
Repos tranquille du monde animal pour lui donner vigueur
jusqu'au moment ou doucement, ce manteau s'estompera
laissant une nature nouvelle voir le jour
et laisser le soleil fortifier de ses rayons
L'éternité fait son œuvre inlassablement.

jfb 11/2000

La mer

Soleil brillant de ses mille feux
Toi qui efface le gris du fond des mers
Toi qui t'installes sur les pétales de la flore
Tel un requin traquant les poissons
Tu entrouvres les nuages
Et cette étendue bleue porteuse d'un croiseur
Se fait l'interprète du mal du poète qui se sauve
Ancienne vie qu'il fuit, il est pourtant là
Il écrit pour la musicienne qui pourrait être sa future
Elle qui sous sa fourrure à froid
Sa peau devenue mauve prend la chaleur
Lui, sur l'étendue verte écrit
Il l'entend appeler "Prends-moi...."
Cri se répercutant sur l'océan
Cri voyageant sur la plaine
Sera t'il entendu?

JFB 1995

Le lionceau

Soleil rougeoyant dès l'aube levée
Inondant de ses couleurs la plaine dorée
Buisson dont les branches s'élèvent vers les cieux
Buisson chétif protégeant un don de Dieu
Apportant ombre et fraîcheur au petit lionceau
Qui s'est couché après s'être désaltéré au ruisseau
Il est là, les yeux mi-clos, savourant le calme
Cet air pur et sauvage qui emplit la savane
L'air insouciant, il veille sur la plaine
Ses oreilles auscultant le moindre bruit
Symbole de puissance, symbole de tendresse
Il suit son chemin, doucement, sans paresse
Il forge ses armes durant le jour pour se protéger de la nuit
C'est ainsi qu'il grandit.

JFB 1996

Mal d'aimer

Son cœur était fermé
Un beau jour, elle est arrivée
Une amitié a commencé
Un beau soir de la tendresse fut échangée
Un même désir les poussaient l'un vers l'autre
La peur de se perdre naquit
L'amour vint et la porte du cœur s'ouvrit
Le destin les poussait l'un vers l'autre
Tout son amour il voulu donner
Tout son amour elle a prit
Le bonheur jaillissait
Une femme enfin l'aimait
La dernière porte a été ouverte
Pour l'accueillir et la combler
Dans son cœur elle s'est découverte
De son amour il est prisonnier
La douleur vint
Elle ne franchissait pas la porte
Il lui tendit les mains
Elle répondit : " le temps, peu importe "
Le temps apporta la maladie
Le temps du désespoir arriva
Avec son amour elle est partie
La solitude repris son pas
Tout il a voulu donner
Elle prit tout et s'en alla
Dans son amour prisonnier
Il attend que sonne le glas
Son cœur est déchiré
Il a le mal d'aimer

jfb 10-2002

Matin rose

Regarde ce beau matin, regarde l'aurore, la rosée
Cette rosée si tendre qui est venue se déposer
Elle attend le soleil, en attendant elle protège la nature
Et lorsque le soleil viendra, elle s'élèvera doucement
Elle offrira tout ce qu'il y a de plus beau pour les yeux
Une brume légère qui nous cache et voile tout quelques instants
Et puis, tout un champ s'inonde de lumière
Faisant resplendir une multitude de formes et couleurs
Un nouveau jour vient de naître
Personne ne sait ce qui se passera durant cette nouvelle journée
Mais qu'importe, il y a tant de choses à découvrir
Il reste tant de choses à réaliser
Nous essayons aussi d'oublier beaucoup de choses
Qui nous semblent souvent très importantes
Quelle est leur véritable importance, face à tout ce qui nous entoure
Nous voyons avec bonheur que nous ne sommes pas seuls
D'ailleurs, être seul est impossible
Nos yeux nous montrent tant de formes
Qu'elles soient fleurs, arbres, objets divers, animaux, hommes et femmes
Ils sont tous là, devant nous, ayant peut-être les mêmes fascinations
Notre pensée est là aussi, bien présente, elle nous fait vivre
Mais nous ne la comprenons pas toujours, dommage
Et l'attachement que nous désirons, quel est-il?
C'est un mystère très difficile à comprendre
Et qui, pourtant, est souvent notre motivation
Ce mobile que nous ne pouvons gérer, et qui nous pousse
Il se cache au fond de nous-mêmes, il se protège
Et nous ne pouvons y toucher, il se protège très bien
De lui peut dépendre toute notre vie
De lui peut dépendre la réussite d'une journée
Journée quelquefois si difficile
Mais cette journée passe tranquillement
Et déjà la nuit commence à se préparer
La nature se referme doucement, lentement
Elle prépare un repos bien mérité pour elle
Et une nouvelle activité naît, toute aussi importante
Nous, nous essayons de conserver cette lumière qui nous rassure par sa présence
Elle nous semble si nécessaire
Mais il y a un moment où l'obscurité doit prendre place
Afin que notre esprit lui aussi se repose
Afin que notre corps se repose et reprenne des forces pour le lendemain
La nuit n'est pas faite pour vivre
Elle est là pour nous empêcher de penser, d'oublier
Cela nous semble inconcevable, mais il faut l'accepter
Autant une fleur à besoin de se libérer
Autant notre esprit doit faire de même
Il faut que chaque chose soit remise en place
Notre pensée doit se réorganiser pour préparer le jour suivant
Cette activité nocturne qui est aussi intense que celle du jour
L'univers ne s'en lasse pas, il dure indéfiniment
Et il continue à grandir, comme notre corps
C'est une vie qui est présente à tous les niveaux
Une vie qui est aussi faite de mort
Mais la mort n'est-elle pas une autre forme de vie
Certainement, et elle nous attend, patiemment
Elle vient sans que nous l'attendions, elle nous surprend
Et comme un autre jour naît, elle vient
Nous sommes alors surpris de découvrir un autre monde
Monde différent, les jours se suivent et ne se ressemblent jamais
Nous ne saurons jamais quand nous mourrons
Les autres le verront pour nous
Et la réalité sera une nouvelle fois présente
Aussi dure soit-elle, mais est-elle vraiment dure
N'est ce pas au contraire une douceur méritée?

JFB 1984

Naître et grandir

Un enfant naît et déjà il crie son espoir en la vie et il représente aussi l'espoir et le bonheur de beaucoup d'autres qui se regroupent autour de lui. Pourtant, le chemin ne fait que commencer, il y a tellement de choses à apprendre, à comprendre. Toute une vie sera nécessaire pour cela et encore, elle est pourtant insuffisante, mais qu'importe, le plus important pour un homme n'est pas de se préoccuper de la quantité de matière qu'il peut emmagasiner mais de pouvoir l'utiliser au mieux et de pouvoir communiquer, répandre son savoir qui au fil des années s'accroîtras et deviendra plus riche encore. Il aura beaucoup de souffrances à endurer, beaucoup d'erreurs à accepter, beaucoup de choses à tolérer mais sa joie ne sera pas égale à tout cela, au combien supérieure elle sera, sans qu'il puisse s'en rendre compte, ou très peu!
En attendant, cet enfant grandit au milieu de ce qui fera de lui plus tard un homme, le plus grand souhait de ses parents. Seulement, tous ne sont pas comme cela, chaque être humain est tellement différent, mais il ne peut se passer de ce qui se passe autour de lui, il ne peut résister à tout ce qui peut l'influencer.
Et c'est comme cela que cet enfant devient un adolescent, formé par tout son entourage, qui est aussi une école où d'autres grandissent aussi, et cette école se trouve aux côtés d'une autre école qui est la famille, le lien primordial qui relie tout enfant au reste du monde. Et tout cet amalgame de personnes est une société qui elle est notre grand professeur et qui nous montre tout ce qu'il faut savoir.....et ne pas savoir.
Nos yeux voient, nos oreilles entendent, et nous faisons au fond de nous-mêmes un tri, conscient ou inconscient. Et c'est la lutte interminable qui perturbe cet adolescent au moment où il prend conscience qu'il sort d'un rêve imaginaire, il lui est difficile d'accepter tant de choses en si peu de temps. Les vérités déferlent malgré tout, faisant jour dans notre esprit, c'est la prise de conscience qui nous prévient que nous devenons des adultes.
Qu'est-ce un adulte? N'est-ce pas celui qui vient de quitter un rêve pour en rencontrer un autre? Toute une nouvelle vie qui se présente à ce jeune homme qui rentre dans la grande école qu'est le monde où il faut se battre et se défendre pour arriver à quelque chose. Tant de luttes qui ne sont pas inutiles car elles nous apprennent plus encore, c'est une expérience sans fin mais qui a pour limite notre durée de vie.
La progression d'un homme au milieu d'une société complexe, sans loi si ce n'est celles établies par les hommes. Il oublie de plus en plus qu'une nature l'entoure, et que lui-même en est un tout petit morceau. Certains événements heureusement le lui rappellent, lorsque par exemple il se promène dans une forêt, où il découvre subitement le calme, le silence quelquefois troublé par le vent ou le chant de oiseaux. Seulement alors il constate que d'autres choses se cachent en lui, qu'il ne connaissait pas avant. Le sentiment lui vient qu'il est un autre être, nu de pensées, un être respirant un instant la joie de vivre, tout comme un animal respire pour vivre et fait vivre ceux qui la détruise. Cet homme découvre alors ce que peut être le don de soi, accepter que nul n'est indispensable, et que sans tout ce qui l'entoure, il n'est plus rien d'autre qu'un être sans défenses et qui ne pourra jamais subsister. Mais cette pensée ne dure qu'un court instant et déjà il fuit cette solitude, ce calme pourtant si apaisant, pour retourner s'engouffrer dans le bruit et la pollution, dans le milieu auquel il est déjà habitué à vivre, dans lequel il sent le besoin d'apprendre encore et encore. Le court instant, aussi bref a t-il été, l'a pourtant marqué car il veut encore pouvoir rencontrer ce qu'il n'a pas remarqué auparavant.
Et cet homme vieillit, réfléchit déjà plus posément, cherche de plus en plus le temps de pouvoir considérer, admirer ou refuser ce qui est proche de lui, son être propre. Il commence à faire une expérience de sa vie, cherchant à améliorer ce qui la compose, mais que d'obstacles quelquefois difficiles à surmonter. L'accumulation de ses connaissances continue imperturbablement, de plus en plus de facteurs rentrent en ligne de compte pour lui, modifiant constamment son humeur, son caractère, ses pensées les plus secrètes. Pas de doute, il est bien vivant et il commence à comprendre qu'il faut continuer à persévérer, qu'il faut que cette lutte continue. Seul il ne pourra jamais la mener jusqu'au bout. A lui de découvrir alors qu'il a besoin de quelqu'un à ses côtés, pour échanger ce qu'il vit, pour partager sa vie, et pour créer les êtres qui eux continueront à tracer le chemin dont lui-même ne connaît la destination.

JFB 12 '84

Passion

Passion, tu inondes notre esprit
Te cachant dans notre corps
Te montrant au travers de nos projets
Tu inhibes notre raison de vivre
Moteur singulier
Tu nous fait avancer
Mais la vie te freine
Pour que nous puissions pleinement vivre
Savourer ce que tu nous apportes
Tu te partages sans hurler
Toujours à la recherche de la vérité
Ame vengeresse dans l'erreur
La tension monte pour forcer le pas
Immuable, forte ou faible
Tu laisses ton empreinte dans la vie
Tu nous apprends... à apprendre
Te diversifiant dans notre intérieur
Découvrant nos facettes
Passion, ne serais tu pas la vie ?

JFB 10-2003

Phénomène de vie

Quel étrange phénomène que celui de la vie
Une vie où il existe un mouvement incessant et infini
Une vie qui est faite de grand, et de petit
Il n'existe aucune dimension, juste celle que nous donnons
Il n'existe non plus aucune direction, nous la déterminons
Mais de quoi donc est-elle composée, de tout
Chaque particule qui la compose est présente partout
Mais que font-elles donc
Elles ne font que se rencontrer
A notre échelle humaine, la rencontre n'est-elle pas un point important
Est-il concevable pour nous d'être seul, non
Nous avons toujours besoin de quelqu'un, abstrait ou vivant
Inventer est le propre de la créature humaine
Progresser et évoluer est aussi un point primordial
Mais tout cela n'existe t'il pas autre part
Tout cela ne se passe t'il pas à une autre échelle que la nôtre
Si l'on voyage dans le petit, que pouvons-nous voir
Nous voyons des tas de cellules, des tas de micro-organismes
Qui se fondent et se confondent
Et un nouvel organisme naît, une nouvelle cellule existe
Et le chemin continue et un nouvel élément apparaît
Une nouvelle fusion s'observe
Quelquefois, deux vies différentes se rencontrent
Elles sont de taille différente, mais elles cherchent à se confondre
Si elles le peuvent, il en est aussi une nouvelle qui se développe
Et ce nouveau corps comporte déjà des milliers de cellules différentes
Qui elles continuent à se rencontrer, à vivre, à laisser la place à d'autres
A préparer tout un avenir et en même temps prendre de plus en plus de place
Toutes les merveilles sont réunies là sous un microscope d'abord
Ensuite sous une sonde échographique
Tout un nouveau monde qui se crée, s'organise
Un nouveau système qui se construit autour d'un nouveau soleil
Et un jour ce système s'écarte de sa galaxie, se fraie un chemin
Un long couloir où tant de choses peuvent se passer
Et toutes ces cellules qui continuent à vivre
Toute ces cellules qui tentent aussi de rester solidaires
Elles finissent par changer de monde, elles sont alors livrées à elles-mêmes
Et la nouvelle étoile est seule, avec ses planètes
Mais elle doit continuer sa route, s'écarter de sa galaxie
Pour encore faire grandir l'univers
Pour que tout ce qui la compose puisse encore se développer
Comme un enfant, lorsqu'il naît, il doit apprendre à vivre
Et tout ce monde qui évolue, qui cherche des horizons encore plus lointain
Ne cherche t'il pas à faire encore grandir cet univers
Et dans cette route, cette observation, nous sommes nous-mêmes
Nous regardons le chemin parcouru avec des remords
Celui d'avoir laissé des traces ineffaçables
Nous regardons devant nous avec inquiétude
Ne sachant pas ce qui se passera, pourtant il faut avancer
Car l'invisible est déjà devenu visible
Les micro-organismes deviennent organismes
Ceux-ci deviennent cellules, qui deviennent globules
Tout continue à se développer à une vitesse folle
D'autres vies apparaissent et cela va de plus en plus vite
La place devient trop petite, il faut aller plus loin
Il faut encore agrandir l'univers
Mais il faut aussi faire de plus en plus de place
Et les contraintes deviennent de plus en plus grandes
Une cellule meurt pour faire place à une autre plus grande
Un globule meurt pour faire place à un autre plus fort
Un organe meurt pour faire place à un plus solide
Un être vivant, humain ou animal meurt pour un plus intelligent
Une planète disparait car elle est trop petite
Un soleil s'éteint parce qu'il est épuisé
Une galaxie s'effondre dans un trou noir car elle est trop fragile
Et qu'est-ce qui suit dans ce trou noir inconnu
Un autre monde encore plus évolué, plus puissant, plus grand
Et qui contribue à l'agrandissement infini de l'univers
Que nous à notre échelle ne pourrons jamais explorer à fond
Mais auquel nous contribuons par nos formes et composition
Mais où est l'objectif de la pensée de l'univers
Nous pouvons être une partie de cette pensée
Nous pouvons être une autre partie qui ne sert à rien
Et ces deux choses se répètent dans l'infiniment petit et l'infiniment grand
La pensée existe donc t'elle vraiment
Elle ne sera en tout cas que fictive et passagère
Elle sera toujours sans valeur sans quoi le reste ne peut exister
Et le reste est sans valeur sans quoi la pensée ne peut exister
C'est là qu'est certainement la seule chose parfaite de l'univers
La cohérence de toute la vie, quelque soit ce qui la compose
Et la vie restera la vie, sans plus et elle est unique.

Mercredi 9 Janvier 1985. JFB.

Pour toi si loin

Oh cœur si lointain
Ne veux-tu connaître la vérité de ton âme ?
Tourmente du passé, du présent
Que tes yeux aveuglés ne peux voir
Soleil trop ardent du rêve
Un être t'apporte ombre et fraîcheur
Afin que tu puisses ouvrir enfin tes yeux
Ouvrir ton cœur
Horizon inconnu qui se présente à toi
Nouveau chemin dont l'accès est difficile
Libère tes chaines
Afin que tu t'élèves
Et que tu puisses enfin découvrir
Ce dont tu ne croyais pas
Dont tu doutais de l'existence
Alors que ton âme te parlait
Clef de la réussite
Vers des jours heureux
Car tu seras toi.

JFB 07/2000

Si un enfant

Si un enfant vit dans la critique,
Il apprend à condamner.
Si un enfant vit dans l’hostilité,
Il apprend à se battre.
Si un enfant vit dans le ridicule,
Il apprend à être gêné.
Si un enfant vit dans le soupçon,
Il apprend à se sentir coupable.
Si un enfant vit dans la tolérance,
Il apprend à être patient.
Si un enfant vit dans l’encouragement,
Il apprend à être confiant.
Si un enfant vit dans la reconnaissance,
Il apprend à estimer.
Si un enfant vit dans la loyauté,
Il apprend la justice.
Si un enfant vit dans la sécurité,
Il apprend à avoir la foi.
Si un enfant vit dans l’approbation,
Il apprend à s’aimer lui-même.
Si un enfant vit dans l’amitié,
Il apprend à trouver l’amour dans le monde.

Auteur inconnu.

Silence du poète

Le silence du poète
Dans le silence le poète pense
Il pense à la douleur de son cœur
Il pense à l'amour qu'il ne verra peut-être jamais
A la solitude dans laquelle il est plongé
A toutes ces portes fermées autour de lui
Au bonheur prisonnier
Libre cours de sa pensée qu'est sa main
Gorge devenue aphone
Ses oreilles entendent
Ses yeux deviennent aveugles
Pensée vivante, corps absent.

JFB 1996

Soir d'automne

Soir d'automne.
Soir d'automne paisible
Murmure du vent dans le feuillage
Gouttelettes tombant gracieusement
Appel du calme
Appel de la sérénité
Le regard perdu au loin
Là où se trouve l'être aimé
Pensée furtive voyageant rapidement
Appel de l'amour
Elle seule peut l'entendre
Un jour le vent apportera la réponse
Un jour le destin nous réunira enfin
Le printemps renaîtra
Le soleil brillera dans nos cœurs
La puissance de notre amour
Nous apporteras le bonheur.

JFB 1997

Tourmente

Cœurs tourmentés par la médisance
Déchirement des vraies valeurs
Destruction sauvage par la jalousie
Abus de forces et de profits
Soif de posséder les autres
Et rompre les vrais liens d amour
Mais cet amour peut vaincre
Passer au dessus de ces diables
Qui ne rêvent que de posséder
Se croyant au dessus de tout
Car si petits ils sont, ils sont lâches
Et ne peuvent admettre que la vérité est là
Mais ils préfèrent vivre le mensonge
Mais le véritable amour vaincra par sa puissance
La force de sa vérité
Quelque soient les distances
Il finit toujours par réunir deux êtres qui s aiment
Pour créer le véritable bonheur
S’il est voulu par les deux êtres meurtris
Emprisonnés par les dires malsains et jaloux
Force de la nature et de l esprit
Réveille toi et reprend tes droits
pour réunir ceux qui s aiment d amour vrai.

jfb 08/2000

Un jour les loups

Un jour... les loups     

Sans répit, les hommes t'ont pourchassé.
Ils sont arrivés et vous ont tués
Car, pour eux, vous représentiez le mal,
Un prétexte pour leur œuvre infernale.
Vous êtes si beaux dans le jour levant,
Pointant le museau vers le firmament ;
Loups sauvages, vous hurlez à la vie,
Vous hurlez pour qu'on vous laisse un sursis.
Merveilleux, vous courez dans le grand nord
Mais, toujours derrière vous, court la mort.
Les hommes ne veulent plus de loups sur terre,
Vous êtes, c'est sûr, leur bouc émissaire.
La mort qui vous poursuit est petite
Mais elle frappe fort, bien et vite.
Prenez garde ! Car ils ont épaulé ;
Attention ! Ils sont prêts, ils vont tirer...
La douleur vous traverse entièrement,
Après, vous sentez couler votre sang,
Vous êtes de plus en plus impuissants,
Bientôt vous vous coucherez sur le flanc ;
Ils s'approcheront, vous regarderont,
Qui sait, chanteront-ils une chanson ?
Vous vous souviendrez, dans votre agonie,
Vous vous souviendrez... Les hommes ont ri
Méchamment, sans pitié, contents d'eux quand
Ils vous ont vus, baignant dans votre sang,
Et vous entendrez l'écho de leurs rires,
Puis vous mourrez, dans un dernier soupir.
On entendra alors un hurlement,
Celui de la louve et de ses enfants,
Un long hurlement triste, douloureux,
Qui s'envolera, happé par les cieux...

Merci à M.J. pour ce si beau texte, une ode aux loups.

Un tatou

Tel un Tatou enfoui dans la jungle Amazonienne
Se cachant sous l'épais tapis de son sol
Offrant pour cuirasse une épaisse carapace
Mon cœur protège des pensées qui sont miennes
Il écoute le murmure des paroles qui le console
Et fait couler le fluide qui alimente sa carcasse
Les boucliers se dressent contre l'ennemi
Laissant un petit jour pour que passe l'ami
Mais quelle est cette impureté qui nous tombe dessus
Nous rappelant notre fragilité
Nous démontrant ce que nous n'avons jamais su
Et qui pourtant pourrait être notre fierté
N'y a t'il pas mille choses qui nous sont inconnues
Et qui pourtant nous feraient tomber des nues.
JFB 1996

Union de coeur

Clairière illuminée des rayons du soleil du bonheur
Unissant deux êtres par leur cœur
Immensité de la nature
Qui s'offre telle une parure
L'unisson les emmène vers un chemin qui sera le leur
Immensité des eaux traversées
Pour que leur union demeure
Unique sera leur bonheur
Elle et lui ensemble
Pour un foyer heureux et durable
Cadeau de leur amour.

Jfb 08/2000